Glossaire durabilité

Comparaison des pratiques de gestion et de maintenance ainsi que des produits et des services afin d’identifier les manques en termes de performance et/ou d’apporter des améliorations. Dans le golf suisse, ce benchmarking est rendu possible par la certification GEO ou par l’outil en ligne OnCourse^®-Switzerland. Les parcours certifiés ou enregistrés peuvent utiliser cet outil en ligne pour enregistrer des chiffres clés comparables.

Comptabilisation de toutes les incidences environnementales tout au long du cycle de vie d’un produit/processus/système avec sa propre « monnaie ». Un bilan écologique est donc souvent appelé « analyse du cycle de vie » (Life Cycle Analysis, LCA). En fonction de la méthode d’évaluation, un bilan écologique peut être dressé à la fois pour l’impact climatique et pour l’impact environnemental global.

Le terme biochar signifie en fait charbon végétal ; il est produit par carbonisation pyrolytique de matières premières végétales. Une forme traditionnelle et similaire est le charbon de bois provenant des fours à charbon de bois. Le biochar diffère sensiblement en ce qu’il est produit par la carbonisation sans carbone de la masse organique. La production a lieu à une température de 500 à 850 degrés Celsius dans une installation de pyrolyse ; une fois le processus lancé, l’installation de pyrolyse ne nécessite pas d’énergie électrique supplémentaire et permet en outre d’utiliser la chaleur perdue (en tant que produit résiduel). Le gaz de synthèse émanant de la biomasse est entièrement brûlé, ce qui génère la température de pyrolyse souhaitée. Le bilan écologique et économique du biochar dépend du type de biomasse utilisé et de son application, ainsi que des conditions-cadres de la politique économique. Comme la production de matières premières renouvelables peut être coûteuse, on utilise principalement des matières résiduelles qui ont une très faible valeur ou dont l’élimination entraînerait des difficultés ou des coûts. En Suisse, le charbon végétal est en partie produit à partir de bois certifié FSC issu de l’exploitation forestière et de la préservation des paysages nationales.  L’introduction de charbon végétal activé dans les sols a un impact sur l’activité du sol, sa santé et sa capacité de rendement. Des études scientifiques ont démontré les avantages suivants, entre autres, pour la culture des sols : amélioration de la capacité du sol à stocker l’eau ; augmentation des bactéries du sol qui trouvent un habitat protégé dans les niches du charbon hautement poreux, favorisant ainsi la transformation des nutriments pour les plantes ; meilleure aération du sol et amélioration de l’activité des bactéries de l’azote, ce qui réduit considérablement les émissions de méthane et de protoxyde d’azote nuisibles au climat ; amélioration de la santé des plantes grâce à une résistance induite.

Un biotope est un habitat spécifique d’une communauté biotique (biocénose) dans une zone. Les biotopes sont les plus petites unités de la biosphère. Ils sont à la fois des composantes naturelles du paysage – telles que les ruisseaux, les forêts de montagne, les forêts de conifères, les forêts mixtes, etc. – et des composantes artificielles du paysage. Dans les sciences de la vie, un biotope est un espace où vivent des organismes. Par conséquent, un biotope ne peut être « mort ». Un biotope peut être à la fois l’espace de différents habitats (habitats faunistiques ou floristiques) et lui-même une composante d’un ou plusieurs habitats. Le terme est également utilisé familièrement pour désigner une petite zone de paysage, généralement nouvellement créée, destinée à servir d’habitat à des espèces animales ou végétales menacées (généralement des amphibiens). Le terme de biotope doit être distingué de celui d’habitat. Alors que le terme biotope a une composante fonctionnelle, un habitat est l’espace de vie, le lieu de vie d’une espèce ou d’une communauté d’espèces, ou éventuellement une partie seulement de celui-ci (par exemple, l’habitat d’été et l’habitat d’hiver).

Si un type de biotope avec peu de substances nutritives disponibles – par exemple un îlot de gravier, un terrain en pente, un banc de boue ou des sites humides – se trouve dans un paysage entièrement cultivé, on parle de biotope pauvre.

Il s’agit de coûts consécutifs environnementaux et/ou de coûts sociaux qui découlent d’une activité économique individuelle, mais qui sont supportés par le grand public ou des tiers (coûts externalisés). Ce chiffre est nécessaire pour expliquer le principe du SEBI limite (Specific-Eco-Benefit-Indicator). (Voir aussi : SEBI limite ou SEBI)

Méthode de bilan écologique permettant d’enregistrer le besoin énergétique total, y compris l’« énergie grise ». La DEC indique la consommation directe et indirecte d’énergie non renouvelable, qui est convertie en mégajoules d’équivalent pétrole (MJ éq. pétrole) à l’aide de facteurs de caractérisation. Cette catégorie d’impact comprend les intrants énergétiques pour l’extraction, la production et l’élimination de l’ensemble des matériaux et des matières auxiliaires nécessaires, et évalue le besoin de sources d’énergie primaires non renouvelables telles que le charbon, le pétrole ou l’uranium.

Il s’agit d’une région géographique dans laquelle on observe un schéma récurrent d’écosystèmes associés à des combinaisons caractéristiques de sols et de reliefs. La base de données du WWF, par exemple, enregistre le nombre d’espèces végétales et animales par écorégion.

L’efficacité écologique est la contribution relative d’une mesure environnementale à l’amélioration du bilan écologique de l’ensemble du système considéré.

EMAS (Eco Management and Audit Scheme) est un système complet de management environnemental et d’audit de l’Union européenne. Dans le secteur du golf, EMAS joue un rôle négligeable. Les exploitants préfèrent les labels sectoriels offrant des programmes sur mesure. Néanmoins, il convient de noter qu’Arabella Golf Mallorca, un parcours important pour le tourisme sur l’île des Baléares (trois parcours de 18 trous), a obtenu la certification EMAS.

Ce terme désigne l’évaluation du bilan écologique en un chiffre global agrégé qui est obtenu en pondérant les différentes catégories d’impact environnemental les unes par rapport aux autres.

L’énergie nécessaire à la fabrication, au transport, au stockage, à la vente et à l’élimination d’un produit est appelée énergie grise. Ce concept inclut également tous les produits semi-finis depuis l’extraction des matières premières, ainsi que la consommation d’énergie de tous les processus de production appliqués. L’énergie grise représente la majorité de l’énergie utilisée par les consommateurs finaux. (L’utilisation de l’énergie grise entraîne des émissions grises et d’autres impacts environnementaux.)

Les équivalents CO₂ (éqCO₂) sont une unité de mesure utilisée pour uniformiser l’impact climatique de différents gaz à effet de serre. Outre le dioxyde de carbone (CO₂), principal gaz à effet de serre émis par l’être humain, il existe d’autres gaz à effet de serre tels que le méthane et le protoxyde d’azote.

L’European Golf Association s’engage en faveur de la durabilité depuis 25 ans ; son programme « Committed to Green », élaboré en 1997, a depuis été abandonné et remplacé par le programme OnCourse^® de la GEO Foundation.

En tant que groupe, Migros a opté pour le label « Nature & Économie ». Migros utilise ce label également pour ces parcours de golf parce que cela a du sens pour le groupe et que cela facilite sa communication avec les autorités : la thématique de la durabilité est ainsi réglée de manière uniforme dans tous les domaines du groupe. Dans certains domaines (par exemple la pratique de gestion), le label va moins loin que la certification GEO ; c’est pourquoi de plus en plus de parcours Migros décident d’obtenir également une certification GEO.

L’empreinte écologique (ecological footprint) est la somme de tous les impacts environnementaux négatifs générés par l’action ou le comportement d’une personne ou d’une entreprise. (Pour un parcours, cela concerne la consommation de terrain et d’eau, les produits phytosanitaires, les engrais, la consommation de ressources, etc.) L’empreinte carbone représente les dommages environnementaux cumulés, c’est-à-dire l’impact environnemental causé par une action/entreprise.

La GEO Foundation est une organisation internationale d’utilité publique dont le but est d’aider le golf à démontrer ses retombées positives sur les êtres humains et la nature. En outre, l’un des objectifs de GEO est non seulement de promouvoir la durabilité dans le golf, mais aussi de communiquer sur le sujet. La fondation affirme qu’elle gère désormais le premier système de durabilité au monde pour le golf, élaboré pour trois domaines clés : l’exploitation des parcours (GEO certified facility), le développement et la rénovation des parcours (GEO certified development) et les tournois (GEO certified tournament). Fondée en 2007 par Jonathan Smith et al., cette organisation est basée à North Berwick (Écosse). La GEO Foundation est entre autres soutenue financièrement par le R&A, l’European Tour, l’European Golf Course Owner Association (EGCOA), l’EGA et ses membres (associations nationales de golf).

GEO Certified^® est un label mondialement reconnu pour les parcours qui s’engagent en faveur de la durabilité et se laissent auditer. La certification est valable pendant trois ans, après quoi une première recertification (nouvel audit) est nécessaire. Grâce à un accord conclu entre Swiss Golf et la GEO Foundation, les membres de Swiss Golf n’ont besoin d’une recertification que tous les cinq ans après cette première recertification, à condition qu’elles envoient les mises à jour annuelles à GEO.

GEO Climate est un programme de la GEO Foundation qui dresse un bilan climatique simplifié pour les clubs de golf qui sont membres de GEO. Cependant, seul l’impact climatique est pris en compte : la réduction du bruit, la biodiversité, les polluants présents dans l’air, l’eau et le sol, etc. ne sont pas pris en considération dans ce calcul.

Méthode permettant de dresser un bilan écologique et de déterminer le potentiel de réchauffement planétaire des gaz ayant un impact sur le climat ; calculé à l’aide de l’unité éqCO₂ (équivalents CO₂), le GWP ne prend en compte que le réchauffement planétaire (les autres paramètres environnementaux ne sont pas considérés).

Le R&A a fondé le nom de sa stratégie de durabilité, initiée en 2018, sur l’Agenda 2030 de l’ONU (17 objectifs de développement durable) : « Golf Course 2030 » aborde les principaux problèmes de durabilité dans le golf à l’échelle mondiale. L’accent est mis sur le changement climatique, la promotion de la biodiversité, l’impact environnemental des projets de golf et la promotion de la santé. Compte tenu de la disponibilité limitée des ressources, cette stratégie porte sur l’eau, le recours aux pesticides ainsi que sur la disponibilité et l’utilisation des sols.

Les associations et les clubs sont responsables de la définition détaillée et de la mise en œuvre des objectifs de durabilité formulés par le R&A au niveau national. En 2020, la commission Parcours & Durabilité a élaboré pour Swiss Golf la stratégie de durabilité « Golf Course 2030 Switzerland », dans laquelle elle aborde d’importantes questions concernant la protection de l’environnement. Outre les domaines proposés par le R&A, « Golf Course 2030 Switzerland » prête attention à la préservation des ressources naturelles, à la protection de la nature, du paysage, des sols, du patrimoine culturel et des sites archéologiques, à la gestion et au recyclage des déchets, ainsi qu’à la gestion efficace de la consommation d’énergie et d’eau.

La Fédération française de golf (ffgolf) dispose d’une commission environnementale statutaire depuis 2004. Celle-ci s’occupe des mesures de préservation des ressources en eau et de la biodiversité ainsi que du développement durable du golf et des parcours français. En 2014, la ffgolf a lancé un guide de gestion environnementale pour les parcours, qui a été révisé et mis à jour en 2017. En collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle, la ffgolf a créé le programme « Golf pour la Biodiversité » en 2017/2018. Les clubs ou les parcours de golf participants peuvent obtenir le statut Bronze, Argent ou Or dans le cadre du programme.

En 2005, la Fédération allemande de golf (DGV) a lancé le programme « Golf&Natur » ; seuls les parcours affiliés à la DGV peuvent y participer. À l’aide d’un guide, les clubs effectuent une évaluation dans quatre domaines : nature et paysage, entretien et compétitions, gestion environnementale, relations publiques et environnement de travail. Un plan de développement sur mesure définit la mise en œuvre de mesures compatibles avec l’environnement. Si le club remplit au moins 15 des 25 conditions de base dans les deux ans, il peut prétendre au certificat « Golf&Natur ».

Un habitat est l’espace de vie, le lieu de vie d’une espèce ou d’une communauté d’espèces, ou éventuellement une partie seulement de celui-ci (par exemple, l’habitat d’été et l’habitat d’hiver).

Le bénéfice environnemental total obtenu par un parcours – y compris la biodiversité, la réduction du bruit, le captage et le stockage du CO₂, etc. – est appelé « ecological handprint » (empreinte écologique positive). On peut parler d’un bénéfice environnemental cumulé ; le handprint représente l’impact positif d’une action, d’une entreprise ou d’une personne sur l’environnement.

Il s’agit du terme utilisé pour décrire le réchauffement du climat causé par les gaz à effet de serre. Pour le calcul de l’impact climatique, seules les émissions pertinentes pour la protection du climat sont prises en compte. L’évaluation est basée sur un facteur de caractérisation et est exprimée en kilogrammes d’équivalents CO₂ (kg d’éqCO₂). (Par exemple : le méthane est 28 fois plus nocif pour le climat que le dioxyde de carbone, donc 1 kg de méthane est équivalent à 28 kg d’éqCO₂.) Lorsque nous parlons de l’impact climatique, aucun autre effet sur l’environnement, comme la toxicité d’une substance pour l’être humain et la nature, n’est pris en compte.

Prise en compte holistique de toutes les catégories d’impact pertinentes. Il s’agit, par exemple, de la surfertilisation, de l’acidification des sols, de la consommation d’eau, des ressources énergétiques, des émissions dans l’air/l’eau/le sol, de la biodiversité et du climat (l’impact climatique est un sous-ensemble de l’impact environnemental global). L’évaluation de l’impact environnemental prend en compte beaucoup plus d’aspects environnementaux qu’une analyse de l’impact climatique.

Avec « Impegnati nel verde », la Fédération italienne de golf (FIG) a perfectionné le programme de l’EGA « Committed to Green » au début des années 2000 ; ce programme vise le développement propre du golf et sensibilise les clubs ainsi que les joueurs aux questions environnementales. « Impegnati nel verde » définit des lignes directrices pour la durabilité environnementale des parcours pendant les phases de planification et d’exploitation. Il vise à réduire et à optimiser la consommation des ressources naturelles ainsi qu’à améliorer l’image du golf. Le programme est divisé en cinq catégories environnementales : eau, biodiversité, énergie, paysage, patrimoine historique, artistique et culturel. « Impegnati nel verde » n’est pas reconnu au niveau international. Dans le cadre du programme, la FIG encourage la certification GEO.

Le 12 avril 2019, Swiss Golf a signé un accord avec l’organisation à but non lucratif Golf Environment Organization (GEO) Foundation afin de faciliter l’accès au programme OnCourse^® pour les clubs de golf et les exploitants de parcours suisses et d’en certifier un maximum. Dans ce contexte, Swiss Golf verse aux clubs qui utilisent l’outil OnCourse^® Switzerland une contribution financière pour les soutenir. De plus, la Fédération organise des ateliers dans différentes régions de Suisse pour présenter les programmes GEO OnCourse^® et GEO Certified^® aux clubs intéressés.

Insect Respect^® est le label de qualité pour une lutte écologique contre les insectes. Les producteurs qui portent ce label réduisent, « écologisent » et compensent la lutte contre les insectes et s’engagent à créer des habitats adaptés aux insectes. Ils se focalisent ainsi moins sur la lutte et davantage sur la biodiversité. En coopération avec Swiss Golf, Insect Respect^® inspecte les parcours suisses afin d’identifier les bénéfices environnementaux qu’ils obtiennent grâce aux insectes, c’est-à-dire l’augmentation de la biodiversité (faune et flore). Notons que les bénéfices environnementaux du parcours ne s’arrêtent pas aux piquets blancs : ces bénéfices sont visibles dans l’interconnexion écologique du parcours avec son environnement.

Méthode de bilan écologique de la Commission européenne (de son Centre commun de recherche) basée sur les normes ISO 14040 et 14044. Il s’agit d’une méthode d’agrégation globale pour calculer et évaluer l’impact environnemental holistique. La méthode ILCD prend en compte de nombreux paramètres environnementaux différents, notamment la surfertilisation ainsi que les polluants de l’eau, de l’air et du sol (effets écotoxiques ou toxiques pour l’être humain), la consommation de ressources, l’énergie, le climat, l’utilisation des sols. La pondération est basée sur l’enquête réalisée auprès des experts de l’UE-27. Le CO₂ entre dans ce calcul. La méthode se concentre sur les polluants (écotoxicité et toxicité pour l’être humain).

Cette organisation basée à Londres est une ressource précieuse lorsqu’il s’agit de se renseigner sur la crédibilité d’une fondation. ISEAL Alliance a été fondée en 2002 à l’initiative de divers organismes de certification. Parmi les fondateurs figurent Forest Stewardship Council (FSC), Marine Stewardship Council (MSC) et International Federation of Organic Agriculture. ISEAL Alliance ne reconnaît qu’un seul label dans le secteur du sport, à savoir GEO Certified^®.

Fondée il y a près de 30 ans, l’« Association suisse des paysannes et paysans pratiquant la production intégrée » est aujourd’hui l’une des plus importantes organisations de producteurs et de vente de produits agricoles en Suisse. Les quelque 18 500 paysannes et paysans d’IP-Suisse produisent sur leurs exploitations familiales des denrées alimentaires pour les besoins quotidiens, dans le respect de l’environnement et des animaux. IP-Suisse fixe ses directives pour la production durable sous label, élabore et définit des programmes de mesures pour en assurer le respect dans les exploitations agricoles et les fait contrôler par des institutions indépendantes. IP n’est toutefois pas synonyme de « bio ». Swiss Golf et l’agriculture intégrée poursuivent des intérêts communs et commenceront à travailler ensemble en 2021.

Le Centre de coordination pour la protection des amphibiens et reptiles de Suisse (KARCH) a été fondé en 1979. En 2010, il a fusionné avec le Centre suisse de cartographie de la faune pour former une fondation commune. Celle-ci gère et met à jour les bases de données nationales sur la faune pour le compte de l’Office fédéral de l’environnement. Swiss Golf entend collaborer avec le KARCH pour protéger et promouvoir les reptiles et les amphibiens sur les parcours et aux alentours.

Méthode de bilan écologique permettant d’évaluer les impacts d’une action sur le cycle de vie, et ce dans les trois domaines suivants : santé humaine, qualité des écosystèmes, ressources. La méthode LC-Impact est utilisée, entre autres, dans le bilan écologique de la perte de biodiversité avec une résolution géographiquement régionalisée. Cette méthode a été mise au point par l’EPF Zurich en collaboration avec d’autres institutions et est basée sur les écorégions du WWF.

Analyse du cycle de vie = bilan écologique. C’est l’étape au cours de laquelle les différents domaines thématiques du LCI sont évalués et intégrés dans une analyse globale.

État des lieux d’un cycle de vie. Lors d’un tel état des lieux, les différents domaines thématiques sont observés, mesurés et évalués séparément. À partir de là, le potentiel d’amélioration existant peut être identifié dans chaque domaine. Le LCI permet d’identifier la qualité des données et donc d’évaluer la pertinence d’un bilan écologique.

La liste rouge des espèces menacées – ou simplement la liste rouge (initialement connue sous le nom de Red Data Book) – est l’ensemble des listes des espèces animales et végétales menacées d’extinction dans le monde, publiées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En Suisse, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) publie les listes rouges nationales ; depuis 1991, celles-ci constituent un instrument de protection de la nature et du paysage juridiquement reconnu, conformément à l’article 14, alinéa 3, de l’ordonnance fédérale sur la protection de la nature et du paysage.

Les micro-organismes efficaces sont aujourd’hui des mélanges commercialisés de divers micro-organismes aérobieset anaérobies universels (souches fongiques et bactériennes) ; ils activent les processus organiques dans le sol et/ou l’eau et maximisent leurs effets naturels. Les micro-organismes efficaces sont utilisés entre autres dans l’agriculture, l’élevage, le nettoyage/la protection de l’environnement et les soins de santé.

Évaluation du bilan écologique au niveau des différentes catégories d’impacts environnementaux, sans agrégation globale en un chiffre unique via des facteurs de pondération.

Office fédéral de l’environnement (anciennement OFEFP)

OnCourse^® est l’un des deux labels décernés par la GEO Foundation. OnCourse^® et peut être décrit comme un « label de base ». Pour l’obtenir, il faut saisir les pratiques de travail, les données et les points forts de la nature, des ressources et de la communauté dans l’application web OnCourse^®. Le parcours apparaîtra ensuite sur le site web de GEO avec la mention OnCourse^®. L’application web OnCourse^® est disponible exclusivement en anglais et, outre des conseils sur les bonnes pratiques, elle comprend un centre de données pour l’enregistrement et le suivi des indicateurs de performance clés ainsi qu’un outil permettant de partager des expériences et de créer un rapport annuel sur la durabilité.

L’outil OnCourse^®-Switzerland est proposé par GEO en collaboration avec Swiss Golf. Il est accessible exclusivement aux clubs et aux exploitants de parcours suisses (membres de Swiss Golf) et tient également compte des exigences de la législation suisse. De plus, OnCourse^®-Switzerland est disponible en français et en allemand.

Le terme « permaculture » englobe un concept et une philosophie basés sur la conception durable d’habitats utilisables pour les personnes et l’environnement. En observant et en intégrant les écosystèmes naturels et les cycles de la nature, on planifie, crée et entretient des concepts à faible consommation d’énergie et respectueux de l’environnement. L’une des approches de la permaculture consiste à réduire ou à remplacer les technologies industrielles polluantes et à forte intensité énergétique en utilisant des ressources biologiques et une conception qui imite les écosystèmes naturels. L’objectif de la planification permacole est, à l’instar de l’économie circulaire, de créer des écosystèmes stables à long terme grâce à des cycles de vie de matériaux fermés, qui sont autonomes et ne nécessitent qu’une intervention humaine minimale.

Les plantes indigènes, également appelées plantes autochtones, sont des espèces végétales qui sont originaires d’une région particulière ; elles s’y sont répandues sans influence humaine, y sont présentes en permanence et s’y reproduisent.

Unité de la méthode de bilan écologique ILCD. Dans certains cas, les millipoints « ILCD-mPts » (millièmes de point) ou les micropoints « ILCD-µPts » (millionièmes de point) sont également indiqués.

Concept exprimant la disparition d’un nombre donné d’espèces par rapport au nombre total d’espèces. Il est utilisé comme unité de bilan écologique dans la méthode LC-Impact pour la catégorie d’impact « utilisation des sols et perte de biodiversité ».

Pro Natura est la plus ancienne organisation de protection de la nature en Suisse. Fondée en 1909, elle s’engage à promouvoir et à préserver la faune et la flore en Suisse. Les parcours et Pro Natura travaillent très bien ensemble, surtout au niveau régional. Conjointement avec Swiss Olympic, Pro Natura et le sport suisse cherchent maintenant à établir une collaboration entre l’organisation de protection de l’environnement et toutes les fédérations sportives suisses ou tous les sports représentés en Suisse.

La fondation suisse Pro Specie Rara préserve la diversité génétique et patrimoniale des plantes cultivées et des animaux de rente pour les générations futures. Elle le fait en collaboration avec un réseau national de multiplicateurs et multiplicatrices et d’éleveurs et éleveuses bénévoles. Ensemble, ces bénévoles veulent garantir une base sûre et abondante pour l’alimentation de la population suisse et la transmettre aux générations futures. Dans le secteur du golf, Pro Specie Rara travaille en collaboration avec des parcours individuels, par exemple pour préserver d’anciennes variétés de fruits sur le terrain.

La fondation PUSCH s’engage pour un environnement préservé, l’utilisation durable des ressources ainsi que pour des milieux diversifiés abritant de nombreuses espèces. Grâce à des connaissances pratiques et des mesures concrètes, elle aide les communes, les écoles et les entreprises à préserver l’environnement. La Fondation propose une vaste gamme de formations continues, des journées d’information, des supports de sensibilisation pour le grand public, des publications et des cours pratiques sur l’environnement. PUSCH est une fondation reconnue d’utilité publique, habilitée à recourir et ne dépendant d’aucun parti politique. Depuis 2020, PUSCH est un partenaire stratégique de Swiss Golf dans la poursuite de ses objectifs de durabilité.

La pyrolyse désigne divers processus de conversion thermochimique permettant de transformer les composés organiques à haute température et en l’absence d’oxygène. Les températures élevées provoquent la rupture des liaisons entre les molécules et l’absence d’oxygène empêche la combustion. De cette manière, la biomasse peut être spécifiquement transformée en produits de plus grande valeur, tels que des combustibles ou des produits chimiques. Les processus de pyrolyse interviennent également dans la cokéfaction classique du charbon et dans la production de charbon de bois ou de biochar.

Fondé en 2004 et basé à St Andrews (Écosse), le R&A exerce et soutient des activités profitables pour le golf. (L’entreprise est complètement indépendante du Royal and Ancient Golf Club of St Andrews.) Afin de promouvoir dans le monde entier un golf durable aux niveaux économique et écologique, le R&A a mis au point le programme Golf Course 2030 avec des directives sur les bonnes pratiques. Le R&A s’engage notamment dans la formation des greenkeepers et collabore étroitement avec la GEO Foundation ; le programme OnCourse est d’ailleurs né de cette collaboration. Le R&A est d’avis qu’un engagement durable peut influencer les répercussions du golf sur la nature et les ressources de manière à laisser aux générations futures un héritage positif en matière de sport, d’écologie et de société.

Ce terme définit les substances/choses qui se reconstituent d’elles-mêmes. En agriculture, par exemple, on utilise l’approche régénératrice de l’entretien des sols dans la restauration naturelle de la flore blessée ou morte pour réactiver et guérir la vie du sol.

La rentabilité écologique décrit l’objectif général de générer le plus grand bénéfice environnemental possible avec le moins de moyens possible. Dans le cas des parcours, l’objectif spécifique est d’obtenir le meilleur bénéfice environnemental possible pour un montant monétaire donné. La rentabilité écologique est calculée comme le rapport entre les bénéfices environnementaux et les coûts (voir également « SEBI »).

Indicateur spécifique d’avantages écologiques, un indicateur de rentabilité écologique pour les mesures environnementales mis au point par la société UTech AG à Rapperswil (SG). Le SEBI permet d’identifier la mesure environnementale dans le cadre de laquelle l’argent est le plus efficacement investi. Pour calculer le SEBI, le bénéfice environnemental supplémentaire du scénario alternatif (mesure environnementale) par rapport au scénario de référence est divisé par les coûts supplémentaires de cette mesure. Le SEBI est donc exprimé en eUCE/CHF, le « e » représentant les unités de charge écologique « économisées ». Un SEBI élevé indique donc une mesure particulièrement rentable écologiquement, c’est-à-dire un grand bénéfice environnemental par franc suisse dépensé.

Le SEBI limite est le seuil à partir duquel investir dans une mesure durable devient aussi économiquement rentable. Pour le calcul du SEBI limite, les coûts encourus sont comparés aux bénéfices attendus. (Par exemple : dans l’étude UMTEC sur l’éco-efficacité d’un parcours, la valeur seuil est de 2500 eUCE (unités de charge écologique économisées) par franc investi ; un investissement de 10 000 francs doit donc générer des économies de 2,5 millions d’UCE (unités de charge écologique) pour être rentable.) (Voir aussi : SEBI)

Le processus de stockage du carbone dans un réservoir de carbone est appelé la séquestration du CO₂. Les prairies, les haies et les arbres des parcours qui sont entretenus sur des surfaces de compensation écologique contribuent essentiellement à fixer le carbone disponible dans l’air, ce qui a un effet sur l’empreinte écologique positive d’un parcours.

Le terme « service écosystémique », dans sa définition la plus courante, désigne les avantages que les individus tirent des écosystèmes. Depuis le début de ce millénaire, ce terme est devenu un concept clé de la recherche environnementale au carrefour des sciences naturelles et des sciences sociales. Parmi les exemples de services écosystémiques, citons la pollinisation des fleurs fruitières par les insectes, la fourniture d’eau d’irrigation et d’eau potable utilisable grâce à la filtration naturelle des précipitations, la reproduction des populations de poissons pour l’alimentation, et la fourniture d’air frais et d’un environnement attrayant pour les loisirs, la récréation et le plaisir esthétique.

Début mars 2020, Swiss Golf et la Station ornithologique suisse de Sempach ont convenu de se soutenir mutuellement et d’échanger leurs expériences en matière de promotion de la diversité des espèces sur les parcours. Les parcours peuvent constituer des habitats adéquats pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Des études réalisées par la Station ornithologique sur les parcours d’Andermatt, de Holzhäusern, d’Oberkirch, de Leuk et de Hildisrieden montrent que la diversité des espèces d’oiseaux et d’autres animaux est souvent plus grande sur les parcours disposant de surfaces de compensation écologique généreuses que dans les environs. Il est même possible de favoriser des espèces rares grâce à des mesures ciblées.

La STERF a été fondée en 2006 par les associations de golf de Suède, du Danemark, de Norvège, de Finlande et d’Islande, ainsi que par la Nordic Greenkeepers Association. Cette fondation indépendante soutient les efforts de recherche et de développement qui profitent aux secteurs du golf et du gazon. La vision de la STERF est d’être le principal centre d’excellence international pour la gestion durable des parcours.

Les autorités environnementales exigent des surfaces de compensation en échange de l’autorisation de construire un parcours. En général, les autorités s’attendent à ce que jusqu’à un tiers de la surface utilisée intensivement pour le parcours soit fournie en plus comme surface de compensation. Ces surfaces de compensation ne peuvent être utilisées qu’à des fins d’agriculture extensive. Les installations existantes ont une approche différente : grâce à des années de travail professionnel de la part de greenkeepers formés, la faune et la flore ont pu être promues (biodiversité). Avec beaucoup de main-d’œuvre et de matières premières naturelles (sable), les mauvaises herbes sont éliminées mécaniquement (étrille) ce qui favorise la pousse de la pelouse. Les nouvelles variétés d’herbe nécessitent moins de ressources (eau) et contribuent positivement à l’absorption du CO₂. Les parcours existants sont intégrés dans le paysage et ont une grande valeur ajoutée sociale. Un peu moins de 40 % seulement de la superficie totale d’un parcours est entretenue (de manière durable) à des fins de jeu ; cela signifie que plus de 60 % du parcours est laissé dans son état naturel. C’est pourquoi les parcours n’ont besoin que d’une fraction de la quantité de pesticides utilisés dans l’agriculture. Dans le cas des installations existantes, l’expression « surfaces compensatoires » est donc trompeuse ; elles n’ont rien à compenser, car elles font beaucoup plus que ce que la législation exige.

Swiss Recycling est l’organisation faîtière des organisations de recyclage suisses et est synonyme de grande qualité, de transparence et de développement durable à toutes les étapes du recyclage, du tri sélectif à la valorisation et à l’utilisation de matières premières secondaires en passant par la logistique. Un partenariat entre Swiss Recycling et Swiss Golf existe depuis 2019 ; les deux associations travaillent sur des projets concrets visant à boucler les cycles (par exemple les bouteilles en PET, les canettes en aluminium ou les déchets d’équipements électriques et électroniques) et à optimiser les flux de déchets. Ce partenariat prévoit l’adhésion de Swiss Golf à Circular Economy Switzerland ainsi qu’une analyse gratuite des déchets pour les membres de Swiss Golf (toutefois limitée à trois clubs par an).

C’est le nom de la stratégie de durabilité de Suisse Tourisme. Aucune destination ne symbolise mieux que la Suisse l’esprit de prudence et de respect des ressources et de l’environnement de notre époque. Suisse Tourisme, avec l’ensemble de l’industrie touristique suisse, veut faire de ce pays la destination la plus durable au monde. Les efforts du secteur suisse du golf en matière de durabilité sont reconnus par Suisse Tourisme, notamment grâce au label GEO Certified^® promu par Swiss Golf et reconnu par l’Alliance ISEAL.