David Durack & Alexis Valenzuela.
06.08.2024
Morgane Métraux et Albane Valenzuela racontées par leur caddie
David Durack et Alexis Valenzuela portent le sac de la Vaudoise et de la Genevoise aux Jeux olympiques. Ils nous donnent quelques «insides» avant le début du tournoi.
Morgane Métraux travaille avec David Durack depuis le début de l’année. Le jeune homme de 31 ans est brillant, il possède un bachelor et un master universitaires (en mathématiques et en business management), mais il a choisi le métier de caddie. Fait amusant: il est irlandais, mais passe la semaine du tournoi olympique avec le drapeau suisse sur son cœur. «Ce n’est que pour une semaine, alors ça va», se marre-t-il.
De son côté, Albane Valenzuela n’est pas accompagnée par son habituel caddie au Golf National, mais par son frère Alexis. «Il avait déjà joué ce rôle aux Jeux olympiques de Tokyo, et mon papa l’avait fait à Rio. C’est une tradition familiale», se réjouit la Genevoise. Alexis Valenzuela (22 ans) est un excellent golfeur, qui s’apprête en outre à entamer un master en sports management à la Southern Methodist University (Texas).
Avant le début du tournoi olympique, les deux caddies racontent leur joueuse en quelques réponses rapides, avec parfois une pointe d’humour.
Comment décririez-vous votre joueuse en deux mots?
David Durack: Élégante et déterminée.
Alexis Valenzuela: Calme et déterminée.
Sa plus grande force sur un parcours.
David Durack: En ce moment, sa mentalité.
Alexis Valenzuela: Son jeu de fers.
Ce qu’elle essaie d’éviter sur un parcours.
David Durack: Les scores trop hauts. (il rigole)
Alexis Valenzuela: La précipitation.
Ce que vous appréciez le plus chez elle.
David Durack: Sa gentillesse.
Alexis Valenzuela: Son humour, à des moments parfois surprenants sur un parcours.
Le plus difficile dans votre travail avec elle.
David Durack: Quand elle manque un cut.
Alexis Valenzuela: Porter le sac. (il se marre)
La clé de votre association.
David Durack: Le dur labeur.
Alexis Valenzuela: Une confiance totale.
Votre principal sujet de discussion sur un parcours.
David Durack: La nourriture.
Alexis Valenzuela: La nourriture.
Les mots que vous prononcez le plus souvent sur le parcours.
David Durack: Je ne peux pas répondre «fore!», non? (il se marre) Je plaisante, évidemment.
Alexis Valenzuela: «Vas-y à fond.»
Les mots qu’elle prononce le plus souvent sur le parcours.
David Durack: «Dans quelle direction va le vent?»
Alexis Valenzuela: «On est ok sur ce choix, Alexis?»
Ce que vous lui direz au départ du 1, mercredi.
David Durack: «Amusons-nous.»
Alexis Valenzuela: «Profitons un maximum.»
Ce que vous lui direz au départ du 18, samedi, si elle se bat pour une médaille.
David Durack: Je me contenterai de lui donner la direction du vent et la cible sur le fairway.
Alexis Valenzuela: «Un coup à la fois, on y va à fond, et pas de regret.»
150 mètres jusqu’au drapeau…
David Durack: On prendra alors un fer 7, car elle envoie son fer 7 à 143 mètres, et ici les balles rebondissent sur les greens.
Alexis Valenzuela: Fer 7 tranquille.
Elle vous engueule, parfois?
David Durack: Jamais.
Alexis Valenzuela: Non. S’il y a une erreur, on accepte et on avance.
Comment calme-t-on Morgane Métraux / Albane Valenzuela?
David Durack: Il arrive qu’on parle famille.
Alexis Valenzuela: On lui demande de marcher plus lentement, car elle a tendance à accélérer le pas quand elle est stressée ou fâchée.
